Je suis née dans une famille paysanne et le travail manuel ça nous connait ! Isolée dans ma cabane en campagne, qui ressemble plus à une fonderie aménagée qu'à une maison parfaitement entretenue comme savait le faire ma mère, je frappe l'acier bouillant entre deux missions pour expier mes fautes ! Tant de vie que je prenais lors de mes expédition à travers Azeroth, certaines sans même de justification, simplement parce que j'ai cru déceler en son regard l'envie de mettre fin à mes jours. Durant ces moments, l'épée est seule juge et son verdict tombe au fil de sa lame luisante : la mort.
Assénant de lourds coups de marteau au métal je le faisais durcir au gré de ma force et de ma volonté - volonté guidée par la commande d'un village voisin. Leur école d'enchanteurs me réclamait souvent de nouvelles baguettes de cuivre et seule dans ma fournaise de braises, de sueur et de sang et passais de la brutalité du marteau à la finesse du tour et dessinais élégamment les cannes grossières en tiges fines et cerclée de ma marque de fabrication.
Tel est mon lieu de travail et de prières. Alors que le feu s'enroule autour des éclats brute de métal, mon esprit s'enveloppe de pureté et libère quelques pêchés inavouables. Lorsque la corruption qui règne sur le monde se fait trop lourde à mes épaules encore fragiles, je ressens le besoin de m'enfermer dans l'ardeur du travail ! Déverser mon flot de souffrances, de peur et de vengeance sur l'enclume, est le seul moyen que j'ai trouvé pour apaiser mon âme troublée, profondément avide de sauvagerie.
Je sais que la Lumière m'écoute ! Elle me regarde et approuve chaque parole, chaque gestes. Je sens qu'à travers mon automutilation physique j'accède à son infini pardon miséricordieux !
C'est alors qu'un nain hirsute et chichement vêtu frappa comme un sourd à ma porte branlante - peut-être prendrais-je le temps de la réparer un jour prochain. J'ouvre. Mon ami, le forgeron du village vient pour récupérer la commande des sorciers. Il en profite pour m'inviter à boire un verre à la taverne du village, dit-il "pour expier ses pêchés d'alcool, dans l'alcool". Je ne peux refuser l'invitation à boire, de la part d'un ami, mon père disait souvent que cela ne se faisait pas !
Le chemin est court jusqu'au village, mais assez long pour que mes cris et ma rage ne se fassent entendre de ces paysans qui ne m'avait, pour la plupart encore, pas acceptée. J'avais appris à ne pas entendre les rumeurs et leur messes basses déplaisantes et construites sur des supposition tout droit sortie de leurs esprits en manque d'exaltation !
Dans la taverne, le nain m'invite à m'asseoir dans le fond de la pièce aux côtés de l'un de ses amis, un aventurier de passage. Une homme mûr et charmant qui, parait-il, magne l'épée comme personne. Je me saisi de la première chopine qui passe à portée de ma main et décide de trinquer aux heureuses rencontres, mais dans mon élan mon bras s'interrompt et tout mon corps semble figé sur place.
- Quelle est cette magie qui soudain m'empêche de me mouvoir, criais-je à mes amis, eux aussi, pétrifiés.
- Par la Barbe de Barde-de-bronze, s'écrie le nain.
- Je crois que la paladine à oublié de payé son temps de jeu, ricane le guerrier qui se volatilise.
- Elénnah, crie le nain en voyant ses jambes disparaître en même temps que le décors. Fais quelque chose !!!
HRP :
Hé oui ! Tout ça pour vous dire que je n'ai plus de temps de jeu !!! LOL
Donc voilà, normalement je dois déménager ce week-end alors je ne peux pas trop vous dire quand je serai de retour. Peut-être... peut-être.
A très vite tout le monde (perso j'ai hâte de savoir la suite de cette histoire...)
PS : SPOILE ! Je n'ai pas prévu de suite en fait. Du moins pas à ce passage là ^^