Aux abords de la formidable cité elfique de darnassus, les arbres étendent leurs branches, créant un jeu d'obscurité que les druides affectionnent à utiliser.
Sous l'un deux, cependant, les ombres semblent irrationnelles, mais cela n'inquiète pas les dryades qui gambadent aux alentours, à l'affut d'un affront a la nature à corriger...
Dans un éclair, celles ci se matérialisent soudainement : Alcanthe revient dans ses pénates!
Le rituel est fréquent, du moins assez fréquent pour que les archivistes de Dalaran en possèdent un descriptif précis :
Alcanthe est apparament un serviteur d'Elune. A la suite de ce premier qualificatif, une paraphe renvoie à un rapport annexe : en effet, les autorités darnassiennes avaient demandé enquete, sachant que la déesse n'acceptait que des servantes, et non pas des hommes...
Votre lecture est interrompue par le déclenchement d'un glyphe magique.
On y voit le jeune prêtre en exercice de manipulation de la lumière, en
galante companie
La jeune femme se moque de la maladresse du jeune elfe ...
"Mon amour, si tu soignes tes futurs compagnons comme ca, Teldrassil sera bientot trop petit pour accueillir leurs feux follets"
La magie s'estompe un instant, puis la lecture redevient nette. Visiblement, le jeune pretre n'en veut pas à la jeune femme...
L'etreignant dans ses bras, il lui sussure à l'oreille :"Ma premiere victime, je la tient entre mes griffes!" Puis ils eclatent de rire tous les deux ...
Nouvelle interference... les deux amants sont face à l'autel de la la lune, face à Tyrande elle même...
"Tor'fala no dora, Alcanthe! Elune ne bénira jamais cette union! La déesse réserve un avenir autre à cette jeune femme ! Un avenir dont tu ne fais pas partie! Suite à quoi les suivantes de la première pretresse enleverent sa promise, pour la tenir à l'écart... Alcanthe fut sommé de quitter le temple immédiatement.
A partir de cet instant, le pretre ne connut plus de repos... Sa détresse se sentait dans tout Aldrassil, à tel point que l'arbre renié par les dieux s'en trouvait affecté à chaque endroit ou il se rendait...
Nul ne sait si la suite des écrits est véridique. Son contenu est assez troublant, et vous ne pouvez pas vous empecher de retenir un rictus de doute à sa lecture.
Endormi sous un arbre, le pretre est enveloppé de la lumière qu'il invoquait avant de se coucher, en mémoire de sa belle...
La voix de la déesse retentit à ce moment :
"O toi dont le coeur est souillé par le chagrin et la haine... La déesse n'est pas sourde à ta peine. Si tu souhaites rejoindre ta compagne, je t'en offre la possibilité. Grandis, deviens digne . Et utilise tes pouvoirs pour soigner les souffrances de la nature! Va, alcanthe!"
Et pendant que la voix s'etteint, la lumière baignant le pretre se mele aux ombres de la foret, pour finalement former un cocon autour de ce dernier...